« Il y a eu des modifications importantes dans le dossier », plaide Thierry Mandon, responsable de l’Agence pour l’économie en Essonne et favorable au projet. La base logistique ne s’étendrait plus vers Torfou et Chamarande, mais plutôt vers Boissy-sous-Saint-Yon. « Nous avons réussi à limiter l’étendue du projet », se réjouit Christine Dubois, la maire UMP de Mauchamps.
Des aménagements qui ne convainquent pas à la chambre d’agriculture. « Nous interprétons cela comme un point d’accroche pour l’arrivée d’autres entreprises autour d’Intermarché, assure Fabienne Deveze, chargée de l’Essonne au service foncier de la chambre. De plus, ce n’est qu’un site de logistique, un secteur fortement automatisé qui ne requiert pas beaucoup de main-d’œuvre. »
Des négociations en fin d’année
Ce sont pourtant ces emplois qu’attend avec impatience Thierry Mandon. « Cela correspond au type de postes peu qualifiés dont le Sud-Essonne manque cruellement », déclare-t-il. Des négociations entre Intermarché et agriculteurs devraient être entamées fin 2010. Car, pour l’instant, le projet ne respecte pas le schéma directeur d’Ile-de-France.
Et pour tempérer l’ardeur des agriculteurs, Thierry Mandon annonce que des échanges de terrains pourront être mis en place. « Intermarché possède 10 ha inutilisés à côté de sa base logistique. Ils pourraient revenir aux agriculteurs », confirme Christine Dubois.
Le Parisien
Julien Heyligen | 22.07.2010