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BLOG CGT INTERMARCHE

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Le P-DG de la SVA Jean-Rozé veut acheter toute la production de l’atelier d’engraissement

Publié par CGT Groupe Intermaché sur 6 Décembre 2012, 07:33am

 

Les partenaires agricoles et de la Communauté de communes autour de Dominique Langlois (). - GUERET Photo

Les partenaires agricoles et de la Communauté de communes autour de Dominique Langlois (). - GUERET Photo

Le groupe Jean-Rozé (Intermarché) promet d’acheter les 1.400 taurillons fournis chaque année par des éleveurs actionnaires de la SAS Alliance-Millevaches.

Intermarché prêt à signer le big deal

 

Entre le groupe Intermarché et les éleveurs bovins du Limousin, c'est décidément l'amour fou. Les magasins Intermarché de Creuse se sont engagés à ne vendre que de la viande creusoise et voilà que la SVA Jean-Rozé, la filiale viande du groupe au niveau national, confirme son intention d'acheter toute la production du futur atelier d'engraissement de Saint-Martial-le-Vieux.

 

Un conseil d'administration de la SAS Alliance-Millevaches s'est tenu, lundi soir, à La Courtine. C'est Pierre Chevalier, président de la chambre d'agriculture de la Corrèze et de la Fédération nationale bovine, qui a convaincu Dominique Langlois, P-DG de la SVA Jean-Rozé, de s'engager en Limousin.

 
Risque de l'élevage réduit au minimum

« Tous les obstacles administratifs ont été levés. Nous pourrions obtenir le permis de construire et l'autorisation d'exploiter avant la fin de l'année », rassure André Alanore, directeur de la chambre d'agriculture de la Corrèze, qui pilote le projet depuis trois ans.

 

L'engagement, sur trois ans, du groupe Intermarché doit convaincre les banques : « Nous allons vous envoyer notre lettre d'intention pour l'achat des taurillons, sur notre participation au capital de la SAS et sur l'avance de trésorerie accordée aux éleveurs », a confirmé Dominique Langlois, lundi soir. En clair, Jean-Rozé répond à toutes les demandes formulées. Les 260 jours d'engraissement des broutards limousins, charolais ou croisés seront donc financés par l'acheteur la première année. Pour la cinquantaine d'éleveurs creusois, corréziens et puydômois actionnaires d'Alliance-Millevaches, la prise de risque est réduite. « Si le prix de l'aliment monte encore de 7 %, l'équilibre économique n'est plus assuré », concède toutefois André Alanore.

 

Le pari des éleveurs, emmenés par Michel Lacropt, de Malleret, c'est de se lancer dans l'engraissement en zone de montagne. « Nous allons contractualiser avec nos fournisseurs. Le maïs viendra de Basse-Corrèze, les tourteaux de colza de Creuse et la paille de Limagne », indique André Alanore. À La Courtine, le Vendéen Guy Hermouet, vice-président de la FNB et engraisseur, a analysé techniquement le projet des éleveurs du Plateau : « Le bâtiment n'est pas cher, ça compense l'éloignement des zones céréalières. Il n'y a pas beaucoup de projets collectifs de cette ampleur au niveau national et globalement vous êtes compétitifs. Vous allez montrer que c'est possible en zone difficile. » Ultime garantie, l'interprofession (Interbev) met au point une caisse de sécurisation qui pourra compenser un affaissement des prix.

 

La Montagne.fr - le 5/12/2012

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