Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

BLOG CGT INTERMARCHE

BLOG CGT INTERMARCHE

Information CGT du Groupe INTERMARCHE : Comité de Groupe, CCE ITM-LAI,CCE ITM-LEMI, Bases Logistiques, Pôle industriel, STIME,


Revendications CGT NAO 2011

Publié par CGT Groupe Intermaché sur 15 Février 2011, 17:40pm

Catégories : #Actualités Bases ITM LAI

La cgt

DEMANDES CGT POUR LES NEGOCIATIONS SALARIALES 2011

 

En préambule, le Syndicat CGT rappelle que la négociation annuelle obligatoire doit être conforme à l'article L 2242-8 et suivants du code du travail et concerne l’ensemble des salariés toutes  catégories confondues : employés, agents de maîtrise et cadres, sur l'ensemble des thèmes.

Pour la CGT, l’augmentation salariale ne doit en aucun cas être discriminatoire envers aucune des catégories et surtout pas sur son  mode d’attribution.

Pour la CGT la présence du Président du Conseil Administration (PCA) tout le long de la négociation des NAO est indispensable car lui seul décide et en a les moyens.

Nous rappelons que les résultats d’exploitation groupe (après paiement de toutes les charges) s’élèvent à 556 Millions d’€uros en 2009.

Chaque salarié rapporte en plus du coût de son salaire, 25 403 € par personne/an au groupe : pour 1 €euro versé en frais de personnel, le groupe conserve pour lui 58 centimes.

   

Pour certains établissements, des avantages existent et sont supérieurs à ceux à renégocier, nous demandons qu’ils soient conservés à l’identique (à minima).

.   

Les   revendications   CGT

AUGMENTATION DE SALAIRE  AVEC EFFET RETROACTIF AU 1ER JANVIER 2011.

 

Pour la CGT, cette augmentation salariale ne doit en aucun cas faire référence à la Grille ITM-LAI mise en place unilatéralement par la direction et qui est à ce jour en dessous du SMIC et de la grille de notre Convention Collective Nationale. En effet, la CGT conteste uniquement les modifications des fonctions repères ainsi que les classifications faites unilatéralement. Ce contentieux n'est toujours pas à ce jour tranché, nous attendons la date de jugement de la Cour de Cassation.

 

AUGMENTATION DES SALAIRES

Pour tous : employé/ouvrier/agent de maîtrise/technicien/cadre Ü 150 € brut mensuel hors pause

Cette augmentation s'applique sur le salaire brut hors pause de chaque salarié toute catégorie confondue avec effet rétroactif au 1er janvier 2011.

La CGT demande une clause afin de se revoir si l’inflation est supérieure à l’augmentation du salaire brut hors pause.

Nous demandons :

·         les 10 plus gros salaires de l’Entreprise, et la mesure de la dispersion des rémunérations au sein de chaque catégorie (rapport entre la moyenne des rémunérations des 10 % des salariés les mieux payés et la moyenne des 10 % des salariés au plus bas salaires).

·         La moyenne indiciaire des augmentations sur plusieurs années (entre 5 ans et à ce jour).

·         La comparaison du salaire moyen de l’entreprise et de la moyenne dans le champ d’application de la convention territoriale.

·         Un bilan chiffré des personnes en longue maladie toujours dans les effectifs.

·         Le nombre de contrats spéciaux signés (contrats visant l’insertion sociale).

·         Le nombre de contrats d’apprentissage et de professionnalisation.

Pour rappel, la CGT au niveau national demande un Smic à 1600 €.Cette somme est la réactualisation faite année après année depuis la création du Smic avec les besoins actuels (aucun foyer ne vit aujourd’hui sans Réfrigérateur, Congélateur, Télévision, Internet, Téléphone portable, Ordinateur, etc…)

 

RECONNAISSANCE DE L’ANCIENNETE

Dans le contexte actuel et la réorganisation de l’entreprise où l'évolution individuelle est rendue très difficile (voire impossible), la reconnaissance de l'ancienneté est pour la CGT, le seul moyen permettant une évolution individuelle reconnaissant les compétences pour chacun des salariés (toutes catégories confondues).

La CGT propose la mise en place d’une ancienneté dans les conditions suivantes :

  • Tous les 3 ans à date anniversaire échue, attribution d’une prime d’ancienneté mensuelle de 3% du salaire brut du salarié.   

 

Cette prime s’inscrira dans la durée comme suit :

3 ans – 6 ans – 9 ans – 12 ans – 15 ans – 18 ans – 21ans – etc.……

 

Il est inadmissible qu’aujourd’hui aujourd’hui des salariés embauchés chez INTERMARCHE au SMIC aient pour seule perspective d’avenir, le SMIC à vie.

Tout salarié doit à minima, avoir en fin de carrière le double de son salaire à l’embauche.

Parallèlement, nous demandons que la reconnaissance de l’ancienneté se fasse par des jours de congés supplémentaires qui compenseront en partie la pénibilité de nos métiers.

F     1 jour/5ans ;

F     2 jours/10 ans 

F     3 jours/15 ans 

F     5 jours/20 ans 

F     7 jours/25 ans 

F     etc.…

Etant précisé que les bases qui avaient déjà des avantages supérieurs à ceux négociés les conserveront à l’identique (déjà mis en préambule).

 

REVALORISATION DE 10 % DES PRIMES ET ACCESSOIRES DE SALAIRE.

Une grande partie des primes a été intégrée dans les salaires de base. Néanmoins, il en reste encore. Ces primes et accessoires n’ont pas été revalorisés pour certaines depuis 2003.

Nous demandons 10 % qui ne sont donc qu’un rattrapage des sommes perdues  ces dernières années. Exemples : tickets repas, casse-croûte, restaurants, paniers et repas chauffeurs, primes diverses…

 

COMPLEMENT D’INTERESSEMENT POUR 2010

Afin qu’aucun salarié ne soit pénalisé, nous demandons un complément d’intéressement de 1000 € pour tous, car les salariés ne sont pas responsables des budgets irréalisables et des choix de gestion faits par la Direction.

 

REMPLACEMENT DE LA PRIME D’INTERESSEMENT PAR UN  QUATORZIEME MOIS.

Devant la complexité des leviers de déclenchement des primes d’intéressement et la difficulté de plus en plus grande à atteindre les objectifs (objectifs qui ont pour conséquence de réduire l’emploi année après année), nous demandons son remplacement par un quatorzième mois. Celui-ci aura l’avantage d’être acquis chaque année pour tous les salariés. La somme que représente la prime d’intéressement est désormais partie intégrante du pouvoir d’achat des salariés. Le fait de ne pas la toucher une année met plusieurs familles en périls et dans des difficultés financières inacceptables.

Qui plus est, ce nouvel élément de salaire entrera dans l’assiette de cotisation et participera donc au rééquilibrage des comptes sociaux.

Pour la CGT, tout salaire doit participer au financement de la sécurité sociale, des ASSEDIC et des caisses de retraite.

Les charges sociales sont parties intégrantes de notre salaire. C’est simplement du salaire différé.

De quoi vivrons-nous quand nous serons malades ou retraités ?

 

ORGANISATION DU TEMPS DE TRAVAIL

Nous demandons la négociation sur l’aménagement et l’organisation du temps de travail:

 

  • passage à 32 heures hebdomadaires payées 35 heures afin de sauver ou réduire les suppressions d’emploi prévues dans le cadre du PSE.
  • Information relative à la durée et l’organisation du temps de travail, notamment sur le nombre et la répartition des heures supplémentaires par catégories de salariés (classification ainsi que pour les hommes/femmes), la répartition dans l’entreprise des horaires de travail dans le cadre de la semaine, du mois etc..
  • L’application éventuelle de différentes formules de répartition du temps de travail (modulation etc..), la mise en place du temps partiel à la demande des salariés.
  • Le nombre d’heures réellement effectuées par des salariés les dimanches sans information/consultation.
  • L’évolution de l’emploi dans l’entreprise notamment le nombre de contrats à durée déterminée et des missions temporaires, le nombre de journées de travail effectuées par les titulaires de ces contrats, les motifs de recours à ces contrats, les prévisions annuelles et pluriannuelles d’emploi dans l’entreprise.
  • Une analyse comparée du personnel masculin et féminin.
  • Pour les semaines avec 1 jour férié que les heures complémentaires soient rémunérées en heures supplémentaires.

 

POLITIQUE DE L’EMPLOI

Combien serons nous de salariés ITMLAI dans 3 ans ? Avec quelle qualification, niveau, salaire ?

 

EGALITE PROFESSIONNELLE

Respect de l’article L.2323-57 et suivants et le D.2323-12 du code du travail.

Nous demandons l’égalité de traitement salariale Femme/Homme ; et du même sexe, soit travail égal, salaire égal.

 

RECONNAISSANCE DE LA PENIBILITE

Nous demandons la négociation concernant la pénibilité au travail avec la reconnaissance avec un tableau récapitulatif, afin d’anticiper le départ en retraite ou le financement par la Direction de temps partiel choisi par le salarié ex : 80% à partir de 55 ans ,50% après 58 ans, et 50% dés 50 ans pour le métier de préparateur.

 

 

COMPLEMENT DE SALAIRE EN CAS DE MALADIE, ACCIDENT DU TRAVAIL …

La CGT pense que le  maintien du salaire à 100 % dès le premier jour d’arrêt réduirait l’absentéisme.

Les carences pour les congés maladie sont extrêmement pénalisantes pour les salariés.

Les indemnités sont déjà très faibles. Y ajouter une carence correspond à une double peine pour des salariés déjà en difficulté du fait de leur état de santé.

La CGT demande que la direction prenne en charge à 100% du salaire net, dés le premier jour d’arrêt.

 

REMISE EN PLACE DE LA SUBROGATION DANS L’ENTREPRISE

Celle-ci existait déjà sur certaines bases.

 

ABSENCES POUR ENFANTS ET CONJOINTS MALADES PAYES

Nous demandons une extension des droits pour les absences pour enfants malades.

A ce jour les droits sont limités aux enfants de moins de douze ans.

De plus, la maladie d’un conjoint peut poser autant de problèmes à un salarié que celle de son enfant.

Nous demandons 6 jours rémunérés pour les enfants jusqu’à 16 ans ainsi que pour les conjoints malades.

Etant précisé que les bases qui avaient déjà des avantages supérieurs à ceux négociés les conserveront à l’identique.

 

BUDGET DES CE

Les budgets des CE permettent de maintenir à la fois un lien social et une ouverture vers des loisirs que les salariés ne pourraient pas se payer par leurs seuls salaires.

La suppression des cadeaux de l’employeur en 2010 (exemple : colis de fin d’année) décidé suite au contrôle URSSAF a eu pour conséquence une nouvelle réduction du pouvoir d’achat qu’il convient à minima de compenser.

Nous demandons donc la réintégration de la valeur moyenne des cadeaux (50 €) donnés par la direction dans le budget social des CE.

Soit: exemple pour un établissement 50€ X 230 Salariés=11500€

 

UNE HEURE D’INFORMATION SYNDICALE MENSUELLE.

Celle-ci existait déjà sur certaines bases.

La remettre, ne serait-ce que dans un but d’information permettrait d’avoir les partenaires sociaux de qualité, auxquels vous faites souvent référence.

 

  Tréville le 14 février 2011

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents