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Agen : Ronde des fraîcheurs et Keolis, gare à l’enlisement

Publié par CGT Groupe Intermaché sur 23 Mai 2013, 20:41pm

Catégories : #Unités de Production

 

Agen : Ronde des fraîcheurs et Keolis, gare à l’enlisement

Dans les deux entreprises, les négociations entre grévistes et direction n’ont pas abouti.

 


La Ronde
 · Estillac · Agen

Deux fronts sociaux. Un à l’est, l’autre à l’ouest. Deux situations cardinales opposées mais rapprochées par le contexte social. En instance d’enlisement chez Keolis à Bon-Encontre, où une quarantaine de chauffeurs de bus est empêchée de travaillerEn voie de pourrissement à la Ronde des fraîcheurs à Estillac, où une trentaine de salariés reste mobilisée devant l’entrée du site depuis le 9 mai dernier.

Ronde des fraîcheurs à Estillac

Mais faute de pouvoir s’entendre avec une direction toujours aussi peu encline à s’exprimer sur une situation qui, jour après jour, se putréfie,les grévistes ont voté pour un durcissement du propos. Conséquence de quoi, un rassemblement syndical est prévu ce jeudi midi devant l’entreprise de la zone Mestre-Marty. « Nous espérons une forte mobilisation. Des membres des différents syndicats de la CGT sont attendus, prévient Adnane Dkhir, délégué syndical. Mais quoi qu’il en soit, le moral des troupes est toujours au plus haut. La journée de jeudi pourrait aussi voir naître une nouvelle forme d’action. »Dans cette unité de production d’où sortent les pâtisseries envoyées dans les rayons des Intermarché de France, le conflit a repris de la vigueur mercredi vers 3 heures, quand les grévistes de la CGT ont décidé d’un nouveau blocage de l’accès à l’usine après un relâchement de l’étreinte dans l’espoir de favoriser les négociations. Les livraisons de matières premières sont donc obstruées. Idem pour l’expédition des gâteaux.

Mercredi, l’inspection du travail est venue s’assurer que les missions des ouvriers grévistes n’avaient pas été confiées à des intérimaires. « On a vu entrer des gens inconnus au bataillon », justifie Adnane Dkhir. Le propos des mécontents est de remettre la main sur des acquis sociaux précédemment négociés et unilatéralement dénoncés par la direction. Ceux-là dénoncent aussi un flicage de l’usine par un système de caméras dissimulées.

Keolis à Bon-Encontre

Chez Keolis aussi, la tentative de discussion amorcée mercredi soir à la demande de la direction a tourné court. Les délégués syndicaux du syndicat national des transports urbains(SNTU)-CFDT ont quitté la table des négos quelques minutes après s’y être installés. « Si je dois résumer la position de la direction, c’est “plus on fera grève, moins on obtiendra d’avancées sur les salaires” », a dénoncé José de Jésus en évoquant les menaces brandies et les propositions insatisfaisantes de l’encadrement.

Contrairement à ce qu’ils avaient d’abord imaginé, les chauffeurs en grève, soit un peu plus de la moitié des effectifs, n’ont pas pu engager une procédure en référé mercredi devant le tribunal de grande instance. Ils devront attendre mardi prochain. « Notre préavis porte sur un arrêt de travail de 59 minutes à l’embauche. Mais la direction refuse ensuite que nous prenions notre service. C’est une entrave à la liberté du travail. »

Jean-Yves Portal, qui dirige le site, indique au soutien de sa position que le préavis tel que déposé par le SNTU-CFDT est illégal. Les chauffeurs ont prévu de débrayer à nouveau ce jeudi. Et de monter d’un cran leur niveau de mobilisation dans les prochaines heures.

Sud Ouest - Le 23/05/2013

 

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